Alexandre Scipion

Présentation et caractéristiques

Nom complet : Alexandre Luca Scipion

Âge : 27 ans

Traits de caractères : Aventureux, Passionné par les oiseaux, Généreux, A le sens du devoir, coureur de jupon, relativement discret, le respect des aïeuls

Expériences (métiers, activités..) : Réserviste pour la garde , il occupe son temps libre à aider son père à la chasse. C’est à ces moments là qu’il se prendra de passion pour les oiseaux et surtout des rapaces utilisés pour traquer les proies par des camarades de son père. Malgré tout, sa famille d’oiseau préféré reste celle des corvidés pour leur intelligence qu’il trouve remarquable.  Il n’a pas de croyance religieuse. Il a une sœur plus jeune que lui en plus de ses deux parents. Il ne boit que très rarement d’alcool car il n’arrive pas apprécier le gout de la dites boisson.

Description physique : Cheveux noirs et yeux bleus, Alexandre mesure un peu moins d’1 mètre 80. Il pèse tout juste 60 kilos et a une musculature assez fine et sec. Il a les cheveux courts (cf profil) et se rase assez souvent, n’aiment pas trop porté ni la barbe, ni la moustache.

Histoire du personnage

10 ans. Alexandre n’avait que 10 quand il alla la première à la chasse avec son père et les camarades de ce dernier. Alors que le groupe cherchait des sangliers ou des cerfs à ramener chez eux, Alexandre lui regardait la cime des arbres, comme admiratif des rayons du soleil qui trouvait un chemin à travers les branches qui bougeaient très légèrement au vent. C’est lorsque le chemin qu’arpentaient les chasseurs longea le bord d’une clairière qu’Alexandre en vit pour la première fois. Une buse discrètement posée sur une épaisse branche guettait les hautes herbes de la clairière. L’enfant croisa le regard de l’oiseau qui tourna rapidement la tête pour observer le groupe humain passer sur le rebord de son terrain de chasse. En un éclair, le rapace prit son envol et plongea vers les hautes herbes où il ressortit un très court instant plus tard avec une boule de poil beige dans les serres. Ça avait été trop rapide pour l’enfant qui n’avait pas eu le temps d’assimiler ce qui venait de se passer, mais une chose était sûre, c’est que la prestance de cet oiseau en vol avait séduit le garçon qui cherchait la buse du regard, elle qui était maintenant loin avec sa proie.

Malgré l’insistance de son père pour le faire rentrer dans les métiers de la chasse, Alexandre trouva sa voie dans la milice et y fit ses premiers pas à 16 ans. Il avait d’abord essayer les champs, mais n’était pas assez patient pour attendre d’un épi de blé germe et pouvoir ainsi le récolter. Les métiers de lettre ne l’avaient pas attiré aussi, trouvant ça « improductif ». La pêche ne l’avait pas non plus convaincu à cause de l’odeur des poissons sur les étales et la forge était des métiers trop bruyants à son goût.

Il commença dans la milice en tant que simple écuyer et garçon d’arme, nettoyant les armures et armes de ses confrères plus âgés. C’est quand il eut grandi qu’il commença à manier les armes et devint ensuite réellement un milicien. Il se débrouilla bien pour manipuler la lance et à l’épée, mais il était meilleur à l’arc qu’il avait appris à manipuler déjà jeune lors des chasses avec son père. Pas très bon cavalier, Alexandre fut assignés alors à la garde de la cité, chose qu’il l’avait satisfait dans un premier temps.

Plus le temps passait, plus Alexandre savait qu’il avait trouvé sa place. Mais il avait un picotement au cœur. Il ne faisait pas grand-chose de ses journées. Il oscillait entre escortes de personne importante, guetteur sur les avant-postes de la cité, garde dans les rues ou encore au contrôle aléatoire à l’entrée de la cité. C’est le métier de milicien, mais ce n’est pas en contrôlant des paniers en osier ou en suivant le chef de la garde matin midi et soir qu’on monte l’échelle de la hiérarchie.

Quand il apprit qu’une expédition se montait pour une île perdue, son fond intérieur bouillonnait. Il avait une envie folle de partir à l’aventure, de faire partir d’un groupe, là pour redécouvrir un royaume tombé dans l’oubli. De plus, si des forces hostiles se trouvaient encore là-bas, il faudrait des personnes capables de se battre là-bas pour repousser « l’envahisseur ». Quand Alexandre pensa au mot combat, il y vit l’opportunité de se distinguer auprès de ses responsables, et donc d’être promu.

L’homme partit donc s’inscrire sur les listes de volontaires pour l’expédition. N’ayant jamais connu de conflit armé avec quelques armées que ce soit, le jeune homme avait des pensées naïves sur ce qu’il allait vivre à Vifgarde. Peut-être que sa naïveté allait avoir raison de lui, ou bien ce qu’il allait voir là-bas transformerait l’homme qu’il était en le laissant avec des regrets d’avoir rejoint cette île maudite.