Votre capitaine, drapé dans un manteau battu par les vents, se tient devant l’équipage, le regard porté vers l’horizon où l’ombre se dessine dans le lointain. Il s’adresse à vous :
Écoutez-moi bien, mes braves ! Nous sommes sur le point de fouler une terre que nul Homme, Elfe ou Nain n’a osé approcher depuis des siècles : Vifegarde, l’île maudite, le joyau perdu du royaume.
Autrefois, cette terre prospérait sous un soleil clément et des cieux clairs. Ses habitants, nobles et industrieux, faisaient fleurir les champs, élevaient des cités étincelantes et creusaient ses montagnes pour en extraire des trésors de fer et d’or. Vifegarde était un havre de paix et de richesse, une flamme de vie dans l’immensité des flots. Mais un jour, les ombres se levèrent.
Une maladie, dont on ignore l’origine, fondit sur eux comme une nuée de corbeaux. Ce mal, insidieux et cruel, ne prenait pas seulement le corps ; il dévorait l’esprit, réduisant les hommes à des bêtes sans mémoire ni raison. Des amis, des frères, des époux : tous se tournaient les uns contre les autres, consumés par une rage aveugle. Ceux qui échappèrent à ce fléau furent contraints de fuir, abandonnant leurs foyers et leurs terres aux ténèbres. Depuis, Vifegarde repose dans l’oubli, enveloppée par les légendes de malédictions et hantée, dit-on, par les Déchus – ces créatures, autrefois habitants de l’île, qui n’ont jamais trouvé le repos.
Aujourd’hui, nous sommes ceux qui mettront fin à ce silence. Nous sommes l’avant-garde, les premiers à poser le pied sur ces rivages interdits. Aubrume compte sur notre bravoure pour percer les mystères de cette île abandonnée. Est-ce que la maladie s’est éteinte avec le temps ? ou sommeille-t-elle encore, attendant un nouveau souffle ? Est-ce que la vie peut à nouveau y renaître, ou est-ce une terre à jamais condamnée ?
Mes amis, ce n’est pas seulement pour des réponses que nous partons. Vifegarde, si elle peut être réclamée, deviendra un pilier pour l’avenir de notre peuple. Ses champs en jachère pourraient nourrir des milliers d’âmes. Ses mines, oubliées depuis des générations, pourraient encore regorger de fer, d’or, et de pierres précieuses dont nos forgerons et nos bâtisseurs rêvent en silence. Et dans ses cités en ruines… que pourrions-nous trouver ? Des secrets anciens, des savoirs oubliés, peut-être même des armes ou des artefacts capables de changer le cours de notre Histoire.
Toutefois, ne soyez pas aveuglés par ces promesses. La route sera semée de dangers. Les récits des anciens parlent encore des Déchus, ces âmes damnées qui errent dans les ténèbres. Si elles existent encore, nous devrons leur faire face. Si la maladie vit encore dans l’ombre, nous devrons nous en prémunir. Chaque pierre que nous retournerons pourrait cacher un péril, mais aussi un espoir.
Alors, je vous en conjure : armez vos cœurs d’un courage indomptable et vos mains d’un acier prêt à frapper. Nous sommes plus que des navigateurs ou des aventuriers ; nous sommes les porteurs d’un flambeau, une lumière qui pénétrera les ombres. Ce que nous trouverons à Vifegarde – des réponses, des savoirs, ou simplement la vérité – sera le fruit de notre détermination et de notre union.
Tenez bon, mes frères, mes sœurs. Le vent est en notre faveur, et Vifegarde nous attend. Que le destin nous guide, et que les Dieux éclairent notre chemin.
Loin de toutes prises de tête, l'idée est de faire vivre un univers médiéval fantastique dans la bonne humeur et l'échange, créer des souvenirs et des aventures mémorables.
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